Allier l’éolien et les transports pour combattre l’effet de serre

par le Club Chinook Le transport est responsable à l’heure actuelle d’une portion énorme des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle du globe. Autour de nous, presque tout pourrait pourtant être une source potentielle d’énergie de remplacement sur laquelle nous pouvons nous pencher afin d’en évaluer les possibilités prometteuses. Possiblement une de ces sources la plus disponible et économique, le vent. Quoi de plus innovateur alors que de tenter d’allier l’énergie éolienne au secteur des transports et d’ainsi faire d’une pierre deux coups? C’est le projet qu’a lancé à l’été 2007 l’organisme allemand Wind Energy Events avec l’événement «Racing Aeolus». Cette course de bolides propulsés par un vent de face eut lieu pour la première fois en août 2008 dans la ville de Den Helder, au Pays-Bas. Elle eut le mérite de placer sous les projecteurs le sens de l’innovation, de la découverte et du leadership de plusieurs équipes de partout à travers l’Europe. Dans une vision d’innovation constante, le défi est relancé chaque été depuis, avec un niveau de compétition toujours plus élevé. L’événement Racing Aeolus s’inscrit à l’intérieur d’un événement de plus grande envergure plus ancien nommé «Tall Ships Races», une course de bateaux à voiles de grande envergure se déroulant chaque été dans les mers du nord de l’Europe. Cet événement étant très couru, il offrait une excellente visibilité pour Racing Aeolus, en plus de s’inscrire parfaitement dans un contexte d’événement sur la puissance du vent. Pour la première fois en 2008, l’organisme Wind Energy Events eut donc l’idée d’inclure à cet événement une course mettant en scène des véhicules utilisant un vent de face comme unique source d’énergie pour se propulser. Les véhicules des différentes équipes parcourent donc un trajet de quelques kilomètres le plus rapidement possible, tout en tentant d’enregistrer la meilleure performance en termes de ratio de la vitesse du vent transformée en vitesse du bolide vers l’avant. À l’heure actuelle, seules des équipes européennes ont participé aux éditions 2008 et 2009. Voici donc la chance pour une équipe québécoise de faire valoir le sens de l’innovation et le génie pour lesquels nous sommes reconnus mondialement. Dans le prochain numéro de Aube, nous vous expliquerons en mots et en photos de quelle façon une équipe d’étudiants en ingénierie de l’École de Technologie Supérieure développe son propre prototype afin d’aller remporter cette prestigieuse compétition universitaire internationale.

Les commentaires sont clos.