Le Festiforum… un monde en marche

par Carole Ricard Du 28 septembre au 1er octobre 2006 à St-Antoine l’Abbaye, village médiéval de France situé entre Lyon et Grenoble, s’est tenu un forum et un festival ayant pour thèmes de fond l’écologie et la solidarité. Un monde en marche, c’est un monde qui cherche à aller au-delà de l’esprit de compétition, de consommation « passive », ou du « chacun pour soi » qui entraîne solitude et conflits. « Un monde en marche, c’est un monde où chaque pas devient une danse qui célèbre la vie », suggèrent les organisateurs de l’évènement, Fabienne Courmont et Jean-Michel Pochat de l’organisme Les C.l.é.s. (Création de liens pour l’écologie et la solidarité). Assistés de leur formidable équipe de bénévoles, les C.l.é.s. désiraient offrir l’occasion aux gens de se rencontrer, partager, se rallier et retrouver le lien avec la Terre. La formule Forum-Festival était chargée. Des ateliers interactifs constituaient le Forum alors que des concerts animaient le Festival. Les conférences de Pierre Rabhi et Patrice Van Eersel sur L’Espèce humaine face à son devenir et Michèle Rivasi sur L’urgence écologique ponctuaient les périodes de grande foule, tandis que des exposants permettaient de découvrir au quotidien des avenues nouvelles pour ceux qui sont déjà en marche. On a beau dire, on a beau faire, il faut des occasions comme celles-là pour présenter des alternatives et des réalisations concrètes aux gens en manque d’inspiration. Ainsi, les ateliers interactifs ont permis d’imaginer le monde de demain et de trouver des manières concrètes de le réaliser. À cette occasion, le Réseau des écovillages du Canada a présenté les 22 projets d’écovillages du Canada, dont 10 au Québec, sans compter une multitude d’écocommunautés. On pense aux Plateaux de l’Anse-Saint-Jean, une écocommunauté d’une quinzaine d’adultes créée en 1973 sur 540 acres au Saguenay, le Greb, un écohameau de La Baie comptant 10 adultes et autant d’enfants sur 15 acres existant depuis de début '90, à TerraVie, Fonds foncier communautaire et œuvre de bienfaisance fondée en 2001, propriétaire de 240 acres à Montcalm dans les Laurentides, et sa centaine de membres sympathisants, TerraFlora à Saint-André Avellin dans la région de l’Outaouais, qui se définit plutôt comme un écolieu de bon voisinage où vivent harmonieusement 5 familles, au Radar à Saint-Sylvestre en Beauce avec ses 650 acres et une montagne de 700 mètres, ses 4 fondateurs et ses 13 comités actifs, à l’Écovillage des Côteaux du Lac à Orford en Estrie pouvant accueillir 20 maisons et une zone de conservation, à l’écovillage des trois côtes à Saint-Simon de Rimouski, en zone forestière et en bordure du fleuve d’une superficie de 450 acres démarrée par 5 fondateurs et qui pourra recevoir une centaine de résidents, à l’Arche écologique de Château-Richer près de Québec sur une terre de 30 acres environ où des jardins communautaires sont déjà en place, à l’Héronnière à Bolton en Estrie avec ses 25 habitations prévues sur 250 acres, et enfin au Jardin de vie à Weir dans les Laurentides exploitant actuellement une ferme bio sur 1 000 acres dont 80 % sont en culture et qui comprend plusieurs bâtiments de ferme, une boulangerie et un lieu d’hébergement. De plus, j’ai laissé sur mon passage des fiches d’information sur le village de Saint-Camille en Estrie et le dépanneur Sylvestre à Gatineau qui intriguent nos cousins par leur originalité et leur spontanéité collectives et solidaires. Il est frappant de constater que, au Canada, ce sont les 2 extrémités du pays qui incitent les gens à créer des écovillages. Il semble que nous soyons ouverts sur le monde par le passage des océans. Vers l’Est, en Nouvelle-Écosse, on retrouve Earthsea créée en 1997 en partant d’une vision shamanique et Éliopoli sur 111 acres où vivent présentement 10 adultes et 3 enfants. En Ontario, un écohameau du nom de Dragonfly fait parler de lui depuis 1978 puisqu’il a été créé afin d’aller à l’encontre de la culture des années '70 où l’égalité et la diversité n’étaient pas reconnues comme des valeurs fondamentales; Whole ecovillage à Caledon réunit plusieurs familles sur 191 acres et fait rouler une ferme biologique en biodynamie depuis 1995, a planté 8 000 arbres depuis 2002 dans la zone de conservation; Earthwalk vise à expérimenter et démontrer des alternatives écologiques par l’enseignement du résultat de leurs essais, notamment sur le chauffage des serres, le transport durable et les énergies renouvelables. Au centre du Canada se trouve Craike, une municipalité qui a décidé de dédier 127 acres de terrain à l’implantation d’une communauté viable en permettant à 14 familles de se bâtir une résidence sur un terrain de 30 mètres X 38 mètres chacun pour 1 $ et d’utiliser le terrain de 127 acres en commun pour subvenir aux besoins de cette communauté. Finalement, à l’autre bout de ce grand pays, on trouve en Alberta Borealis, valorisant et protégeant la forêt boréale reconnue comme l’un des plus grands écosystèmes, un poumon de la planète. Green Foundation a été créée en 1991, moteur éducatif de ce projet et une quinzaine de maisons y sont prévues. En Colombie-Britannique, Our Ecovillage a été créée en 1999 pour démontrer que l’on peut récupérer nos racines culturelles, sociales, spirituelles, économiques et écologiques afin de les harmoniser dans un lieu de vie sain. A Chiiliwack, Yarrow ecovillage combine 5 acres de zone résidentielle et 10 acres de zone réservée à l’agriculture. On y planifie 35 maisons, un centre d’éducation, la culture biologique et une petite zone commerciale. Seabird first nation ecovillage apporte des solutions particulières aux difficultés de cette communauté autochtone face à l’habitation, l’architecture et le design environnemental en accord avec les principes de gardien de la Terre de ce peuple autochtone. Depuis 2004 Kakwa ecovillage vise à offrir une cinquantaine d’habitations sur ses 540 acres développés suivant un design de permaculture où les caribous, ours, élans et orignaux sont en prolifération. Finalement, une dizaine de résidents forment la communauté pacifique de Cougar Hill depuis 2003 en appliquant une méthode de communication non violente et en s’entraidant au quotidien. Évidemment, présenter nos écocommunautés aux Français permet de s’apercevoir à quel point notre population est sensibilisée à la protection de l’environnement et met en application des façons concrètes d’aider à atteindre certains objectifs par le recyclage, le compostage, l’achat local, la consommation de produits biologiques et en faisant attention aux espaces verts existants, ce qui n’est pas le cas de nos cousins français. Ils étaient d’ailleurs surpris de constater que nous étions en avance sur ce plan considérant le fait que pour eux, nous possédons encore d’immenses espaces verts et que nous pourrions poursuivre notre consommation inconsciente effrénée sans nous en apercevoir avant longtemps. Ils n’ont sans doute pas connaissance de notre trop grande empreinte écologique. De leur côté, les écovillages, écohameaux, écolieux et écosites ont pu être présentés dans un cadre historique et culturel intéressant permettant aux non-Français de mieux comprendre d’où vient la nécessité de créer de nouveaux mots pour les Français et l’influence qu’ils ont apporté involontairement au Québec (qui a créé plus de confusion que de bien-être dans la communauté des écovillageois). En fait, outre les Français, de l’avis de Jonathan Dawson, président du GEN (Global Ecovillage Network), ce n’est qu’en France qu’on n’utilise pas le mot écovillage pour des raisons légales, de peur de confondre ce terme avec le mot village. Ah! Quand aura-t-on le bonheur de voir le mot « écovillage » dans un dictionnaire? Cela permettrait à tout le monde de référer à un concept existant depuis plus de 20 ans en toute quiétude et clarté à travers le monde. D’un autre côté, on a créé une panoplie de nouveaux mots pour exprimer une tendance vers un monde plus écolo et solidaire. Quelle créativité! La toute dernière création de nos copains français est LES OASIS EN TOUS LIEUX; leur nouveau-né pour exprimer une démarcation culturelle, mais sans conteste, voulant désigner l’écovillage pour tous les intervenants et les créateurs de cette nouvelle expression française. En effet, Les Oasis en tous lieux ne se sont pas définis, mais prennent les moyens suivants pour remettre l’économie au service de l’être humain et de la nature :
  • La volonté d’intégration au territoire
  • Le rapport aux structures administratives, aux élus locaux, qui se fondent sur le dialogue, la concertation, la coopération pour le bien commun du pays et des terrains
  • Les échanges de proximité établissant une complémentarité ville-campagne sur la base du réseau des acteurs en présence
  • La mise en valeur des ressources locales, de façon à contribuer au maintien ou à la réhabilitation du terroir et de sa spécificité
Ainsi, Georgia Brunet, une des membres du collège de cet organisme a participé à la rencontre annuelle du GEN-Europe à Svanholm au Danemark en juillet dernier et a rallié Les Oasis en tous lieux comme membre du Réseau. Une dizaine d’écolieux existants sont donc venus se greffer à ce tout nouveau réseau en France. Un prochain article sera dédié aux Oasis en tous lieux de France. Un instant unique vécu sur place fut lorsque, dans le feu des débats, Georgia Brunet, Yann Thibaud, président du défunt Réseau des écovillages français, Jean-Luc Girard, éditeur de la revue Passerelle Echo, ainsi que le public de l’atelier partage et réflexions sur le thème écovillage, une solution rurale et urbaine, ont tous complètement oublié les non-Français et ont avoué publiquement être des Gaulois qui savent mieux se taper sur la gueule que s’entraider, en reconnaissant qu’ils ont besoin d’apprendre sur tous les sujets touchant les différents aspects des écovillages, autant les aspects économiques que communautaires. La mise en place d’un réseau de connaissances s’est alors fait sentir. Heureusement, Declan Kennedy, cet architecte allemand, fondateur du GEN en 1995, vivant dans l’écovillage de Lebensgarten depuis sa création en 1986, a présenté l’Université Gaia. Depuis 2005, l’Université Gaia offre des formations de premier et de deuxième cycle universitaire. Elle a la particularité d’offrir ses cours partout dans le monde et ne possède pas de lieu physique. Les étudiants sont appelés des associés et relient leurs idéaux à * la pratique concrètes de leur apprentissage, comme acteur du changement mondial en reconnaissant que le travail local a un impact sur la viabilité et régénération mondiale, la justice et la paix. Un réseau d’enseignants, de tuteurs et de mentors sont supportés par l’Université Gaia afin d’offrir aux associés leurs cours et mise en pratique dans la langue de leur choix, près de chez eux si possible. L’associé n’a donc plus à choisir d’étudier ou de travailler pour vivre, il fait les 2 en même temps. Le Global Ecovillage Network (GEN) est divisé en 3 régions Nord-Sud, soit le Ecovillage Network of Americas (ENA) regroupant l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, le GEN-Europe qui inclut l’Europe et l’Afrique. La troisième région est le GEN-Océanie. De ce fait, le Festiforum accueillait 2 représentants de l’Afrique du Nord venus nous présenter le Réseau des écovillages du Sénégal, soit son président Ismaël Diallo et le projet de réseau des écovillages de la Mauritanie. Déjà 20 villages sont regroupés dans ce tout nouveau réseau du Sénégal. Les objectifs des écovillageois du Sud sont évidemment différents de ceux du Nord, d’où l’importance d’échanges, de partages et de création de liens personnels. Les Sénégalais ont besoin de maintenir leurs acquis, leurs forces sociales, leur cohésion communautaire, leur culture et leurs richesses naturelles. Ils doivent contrecarrer l’illusion des jeunes Africains en général qui croient que le mode de vie des Européens leur est meilleur et qu’ils sauront s’y adapter en se dépaysant et s’expatriant. Ces écovillages sont très organisés et ont peu besoin des Européens pourvoyeurs. Ils envisagent des liens de réciprocité et de troc où les Sénégalais pourraient enseigner et partager leurs modes de vie social et culturel afin que les Européens puissent s’en inspirer et tenter d’adapter ce qu’ils peuvent à leur tissu social déficient. Avec étonnement, j’ai appris et vécu pendant ce séjour, la place que les musiciens ont dans la communauté Sénégalaise et Mauritanienne. Ils font partie de tous les groupes sociaux, peu importe le sexe, l’âge et la fonction des participants à ces groupes. Dès qu’il y a un rassemblement d’individus pour quelque raison que ce soit, un musicien s’y trouve invité. Il ouvre et ferme la réunion en musique et en conte moralisateur et unificateur. Puisqu’il entend et participe aux discussions de tous les groupes, il est le mieux placé pour faire le lien entre les divers groupes. Il est donc un pacifiste, animateur, temporisateur, facilitateur et diffuseur. Ceci n’est qu’une des nombreuses leçons que nous pouvons apprendre du Sud, en évitant les voies politiques, les écoles et les organisations humanitaires organisées mais plutôt en rencontrant simplement d’autres écovillageois lors d’évènements tels que le Festiforum ou en favorisant les échanges courriels avec ces écovillages. D’autre part, le Zegg, cet étonnant écovillage de 80 individus au sud de Berlin qui navigue sur ses 15 ans allègrement, nous a présenté son travail sur les structures sociales notamment sur les relations équitables entre les hommes et les femmes. En observant et expérimentant, les résidents ont appris à rechercher la motivation réelle derrière les mots et les gestes pour apprendre à établir des relations de confiance non-violente et contrôlant. On y recherche l’équilibre entre la vie de couple et la vie communautaire, entre la sexualité et l’amour. De plus, les décisions sont prises en plénière lorsqu’elles concernent toute la communauté alors que les autres sont étudiées et font l’objet de recommandations à la communauté par des petits groupes spécialisés. Comme dans la plupart des écovillages, les individus n’accumulent pas les non-dits et s’expriment devant le groupe aux occasions régulières qui sont fournies pour ce faire ex : à tous les matins avant d’aller travailler, une personne se place au centre du groupe et parle de ce qu’elle vit. Curieusement, ces rencontres se font rapidement et règlent une foule de malentendus tout en permettant de passer à l’action sans être embourbés dans des émotions lourdes au cours de la journée. On vise et on atteint la transparence et la vérité. Les relations humaines deviennent sécurisantes et sincères, donc durables. Depuis 1997, en Norvège, Hurdalecovillage près d’Oslo se montre discret chez lui mais agit via l’organisme Om Change the World en Amérique latine et en Afrique par des projets écologiques en se servant de la permaculture. Leur technique consiste à prendre en charge toutes leurs dépenses lorsqu’ils voyagent de façon à ne pas être un fardeau pour les communautés qu’ils vont aider. Par ex : en se faisant payer pour donner des conférences au grand public lorsqu’ils sont rendus à destination. Ces activités s’effectuent de concert avec le GEN-Europe dans un souci de développer des relations d’entraide Nord-Sud entre collectivités viables. Puisqu’en permaculture, on imite ce qui se fait dans la nature, leurs constructions ne sont pas carrées car il est rare que l’on retrouve cette forme dans la nature. Ils utilisent les matériaux qui se retrouvent sur place, recyclent les vieux pneus pour en faire des earthships (maisons de terre et de pneus). Puisqu’il n’y a pas de bois au Chili pour faire cuire leurs aliments, Om Change the World leur a apporté des fours solaires et a changé la vie d’un petit village où se trouve maintenant le meilleur restaurant solaire de la région. Ils encouragent aussi le retour aux connaissances ancestrales et il est de tradition pour eux de terminer leurs projets en effectuant une danse sociale avec les gens pour qui ils ont travaillés et développés des liens intimes au cours des semaines où ils furent hébergés. Ils ont enseignés aux villageois à recevoir sobrement les visiteurs et se servir de cet argent neuf pour se bâtir de nouvelles résidences lorsque les visiteurs quittent. Finalement, ils ont mis sur pied une agence de voyage écologique internationale pour les gens intéressés de visiter les écovillages du monde tout en leur apportant une source de revenus pour leur développement. Comble de l’alternative pour les Français, le Bedzed de Londres. Cette résidence à zéro émission de gaz à effet de serre héberge 82 logements à 20 minutes du centre-ville. En plus de la diversité économique de ses résidents, on compte parmi ses particularités : des murs épais pour diminuer la nécessité de chauffer le bâtiment, les matériaux ont été choisis avec soin afin d’éviter leur transport sur une distance de plus de 60km, un système de ventilation rotatif mécanique autonome a été créée, on a installé un système de traitement des eaux usées expérimenté à Findhorn en Écosse, le Living Machine, il y a réduction des déchets à 75% par le recyclage et le compostage facilité, un système de "Communauto" intégré qui a permis de diminuer les espaces de stationnements alimentés à des bornes solaires pour les véhicules électriques et un système d’agriculture soutenu par la communauté apporte des paniers de légumes bio sur les lieux. En plus de l’habitation se trouve un espace communautaire, une salle de spectacles, des espaces verts, un centre médicosocial, quelques bureaux, un centre sportif, un café et un restaurant. Mais ce qui frappe le plus les défaitistes Français, c’est que les résidents font partie de la masse. Ils ne sont pas des gens sensibilisés au développement durable et à leur empreinte écologique. Les concepteurs ont su développer un modèle d’habitation en imposant aux résidents leur consommation réduite d’émissions de GES tout en augmentant leur qualité de vie. Autrefois représentant du réseau des écovillages Français au GEN-Europe, Jean-Michel Pochat connaît bien ses collègues. Il avait vu juste. Une petit tour du monde et vous voilà reparti avec espoir de pouvoir réaliser vos rêves « puisque d’autres l’on fait » avec les moyens du bord… comme on dit ici. Il a démontré qu’en créant des liens chez soi et ailleurs dans le monde, en ouvrant nos œillères et en se laissant aider par l’échange et la reconnaissance de la diversité de chaque peuple, on arrive à marcher dans la voie de la confiance en la vie. Le Réseau mondial des écovillages a permis de survoler des écovillages à travers le monde et a permis aux Français de comprendre qu’il y avait autant de types d’écovillages que de pays en invitant les Français à trouver la voie qui sera la leur dans cette diversité qu’ils ont fort à connaître. L’histoire de chaque écovillage est intéressante et originale. En les connaissant mieux, on s’aperçoit qu’ils ont été créés d’abord et avant tout par un petit groupe d’individus visionnaires et très déterminés. Les intervenants des différents coins du monde ont même admis qu’il fallait sans doute avoir un brin de folie pour mettre sur pied ce genre de projet contre vents et marées. La passion et la détermination à vivre dans la sécurité d’une collectivité d’individus avec lesquels on décide de s’investir pour développer des relations durables dans un environnement sain et stimulant unissent aussi les écovillageois entre eux à travers le monde. Finalement, l’histoire du mouvement des écovillages en France a pu s’étaler au grand jour et permettre aux visiteurs et intervenants du monde de comprendre la dynamique propre aux Français et la création récente des Oasis en tous lieux. En guise de mot de la fin, j’ajouterais que des alternatives et expériences concrètes ont été offertes aux visiteurs lors de ce Festiforum, soit l’équivalent des Foires des Éco-alternatives qui ont eu lieu au Québec. On y a présenté des techniques de construction écologiques, des monnaies et économies alternatives, l’agriculture biologique, la santé au naturel, l’éducation alternative, la solidarité et les relations humaines saines, le transport écologique etc.. Il me resterait tellement à dire… à la prochaine.   Références:  Université Gaia www.gaiauniversity.org Pierre Rabhi fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Rabhi Terre et Humanisme www.terre-humanisme.org Zegg www.zegg.de Om Change the World www.world-changers.org/index.php?id=87

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